L’inquiétante solitude se tait et nous attend sur le bord. Perforations et fentes n’émettent plus aucun cri, juste des rires un peu tristes, ou viennent survivre l’espoir d’un avenir radieux.
je n'y arrive même plus Valentine, je n'arrive même plus à vomir ce qui me rend mal, ce qui me blesse. Pas un seul mot libérateur qui ne sorte de ma bouche et vienne s'écraser sur le papier. J'ai peur. Je crois que je vais m'empoisonner à la longue...
@Fish: la solitude et son silence sont souvent nécessaires pour pouvoir écouter l'essentiel,loin du grésillement des choses.Ecouter ces rires un peu tristes et les pousser à gorge déployée. Tu craches désormais en mots blancs tes long filets de biles noires.Je les ai vus, je les digère, j'y retournerai.
@Balbc: ton encre n'est pas séche, elle est juste figée tout au fond,comme une plaque de goudron malodorante, à force... Je crois que ce n'est plus tellement le poison de tes blessures qui te contamine, mais tes efforts à l'extraire...Dilue tes encres sombres et laisse-les s'évaporer...
@Bridget: et puis après les mares de noir, une fleur de thé qui éclot dans un bruissement sous un filet chaud,fragile, délicate et éphémère..Comme ces pousses d'herbes folles qu'on voit crever le béton,
@Merlinbreizh: à part les autres? Ton autre: toi.Parce que toujours on reste seul au final, face à soi-même, malgré les autres, malgré soi. Alors trouver ses ressources intimes, s'affronter, se faire violence, et s'apaiser. Je crois..
@ Mag : Nous sommes tous seuls face à la réalité intime de notre existence, mais heureusement, l'homme a crée des bars, des boîtes de nuits ou simplement un feu de camp autour duquel se rassembler et causer un peu. C'est l'expérience d'un solitaire profond qui s'exprime. L'eau des autres est toujours nécessaire, comme un contre point, elle est nécessaire aussi pour dissoudre, "attendrir" le goudron dont tu parles et permettre le mouvement. La circulation, c'est la vie (là c'est le réflexologue qui s'exprime !). Sans mouvement, sans un air renouvelé, provenant d'un ailleurs, la stase s'impose, le vide, la sécheresse et la mort.
Remonter la rivière, explorer les affluents, rechercher la source originelle, oui mais jamais sans GPS, l'amie : trop dangereux !
L’inquiétante solitude se tait et nous attend sur le bord. Perforations et fentes n’émettent plus aucun cri, juste des rires un peu tristes, ou viennent survivre l’espoir d’un avenir radieux.
je n'y arrive même plus Valentine, je n'arrive même plus à vomir ce qui me rend mal, ce qui me blesse.
Pas un seul mot libérateur qui ne sorte de ma bouche et vienne s'écraser sur le papier.
J'ai peur.
Je crois que je vais m'empoisonner à la longue...
Définitivement oui, question de survie.
Tâcher les pages devient parfois un exercice impossible, tout simplement hors de portée.
Et alors que reste-t-il comme solution, à part les autres ?
@Fish: la solitude et son silence sont souvent nécessaires pour pouvoir écouter l'essentiel,loin du grésillement des choses.Ecouter ces rires un peu tristes et les pousser à gorge déployée. Tu craches désormais en mots blancs tes long filets de biles noires.Je les ai vus, je les digère, j'y retournerai.
@Balbc: ton encre n'est pas séche, elle est juste figée tout au fond,comme une plaque de goudron malodorante, à force... Je crois que ce n'est plus tellement le poison de tes blessures qui te contamine, mais tes efforts à l'extraire...Dilue tes encres sombres et laisse-les s'évaporer...
@Bridget: et puis après les mares de noir, une fleur de thé qui éclot dans un bruissement sous un filet chaud,fragile, délicate et éphémère..Comme ces pousses d'herbes folles qu'on voit crever le béton,
@Merlinbreizh: à part les autres? Ton autre: toi.Parce que toujours on reste seul au final, face à soi-même, malgré les autres, malgré soi. Alors trouver ses ressources intimes, s'affronter, se faire violence, et s'apaiser. Je crois..
@ Mag : Nous sommes tous seuls face à la réalité intime de notre existence, mais heureusement, l'homme a crée des bars, des boîtes de nuits ou simplement un feu de camp autour duquel se rassembler et causer un peu.
C'est l'expérience d'un solitaire profond qui s'exprime. L'eau des autres est toujours nécessaire, comme un contre point, elle est nécessaire aussi pour dissoudre, "attendrir" le goudron dont tu parles et permettre le mouvement. La circulation, c'est la vie (là c'est le réflexologue qui s'exprime !). Sans mouvement, sans un air renouvelé, provenant d'un ailleurs, la stase s'impose, le vide, la sécheresse et la mort.
Remonter la rivière, explorer les affluents, rechercher la source originelle, oui mais jamais sans GPS, l'amie : trop dangereux !
@Merlin:tu sais quoi Merlin? Quand je rentrerai du pays des donuts, on refera le monde dans un petit bar du Guilvinec!:-)
Ouais, ok, mais on fera gaffe à pas trop s'approcher du quai, j'voudrais pas sauter sur un petit coup de moins bien !!!